Saints Patrons de Missio
Saint Paul, apôtre :
Saül, zélateur de la loi, persécutant les chrétien à ce titre, fut jeté à terre sur le chemin de Damas; il se releva passionné d’amour pour le Christ et devint un infatigable propagateur de sa doctrine.
Saint Paul, grand voyageur, a travaillé à l’expansion du règne du Christ dans tout l’Est du bassin méditerranéen.
L’un des plus beaux enseignements que St Paul nous a laissé : l’hymne à la charité. Il nous y explique l’importance capitale pour un chrétien de tout
faire par amour .
« Quand j’aurais le don de prophétie, la connaissance de tous les mystères et de toute la science, quand j’aurais la foi la plus totale, celle qui transporte les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. »
En l’an 67 il eut la tête tranchée à Rome.
Missio est placé sous patronage de ce grand apôtre, que nous soyons animés de la même charité qui l’a conduit à donner sa vie par amour pour Jésus-Christ.
Saint Dominique :
Dominique de Guzman est né en 1170 au château de Caleruega près de Silos en Vieille-Castille, de Félix de Guzman et Jeanne d’Asa qui sera béatifiée par l’Église. Devenu de bonne heure chanoine d’Osma, Dominique accompagne son évêque Diego dans ses voyages. Il se rend à plusieurs reprises en Languedoc et constate les dégâts causés par l’hérésie cathare. A Rome, Diego et Dominique reçoivent l’ordre du pape d’assister les cisterciens qui tentent en vain de rechristianiser les albigeois.
A la mort de son évêque, Dominique prend la tête de la mission et, assuré du concours de quelques prêtres instruits, développe un œuvre de prédication et de pénitence. Ensemble, ils organisent des débats contradictoires avec les cathares qui durent parfois plusieurs jours, s’imposent une vie austère.
Le jeune ordre reçoit l’approbation de l’évêque de Toulouse, puis celle d’Innocent III que Dominique va trouver à Rome. En 1219, Dominique prêche le Carême à Toulouse, puis part à Paris afin d’installer un couvent de ses religieux rue Saint-Jacques, d’où leur surnom de Jacobins.
Dominique retourne en Italie et se fixe à Bologne. C’est là qu’il meurt le 6 août 1221. Le 3 juillet 1234, le pape Grégoire IX le canonise et fait lever son corps de terre afin de l’exposer à la vénération des fidèles. L’effort intellectuel que Dominique demandait à ses frères porte bientôt ses fruits. A sa mort, on dénombrait à peine 25 docteurs en théologie dans toute l’Europe ; cinquante ans après, l’ordre en comptait environ 700… Bien que n’ayant jamais été aussi populaire que saint François d’Assise, il était vénéré dans toute l’Italie, en Espagne et dans le sud de la France.
L’un des piliers sur lequel s’appuie Missio est la formation, quel meilleur guide que Saint Dominique, pour la recherche et la défense de la vérité.
Saint François Xavier :
Disciple de saint Ignace de Loyola, il entra chez les jésuites et fit vœu, en 1534, d’aller travailler à la conversion des « infidèles ». Passionné par les missions, il fut ordonné prêtre en 1537. En 1540, à la demande de Jean III de Portugal, il fut envoyé par Paul III évangéliser les peuples des Indes orientales. Il y fit, à Goa surtout, plusieurs conversions éclatantes. Il mourut en 1552, en vue de l’immense empire chinois où il s’efforçait en vain de pénétrer. Le pape Pie X lui donna le titre de patron des Missions.
Sans aller jusqu’aux antipodes, Missio œuvre à la sanctification de ses membres par l’évangélisation.